LA GRANDE INTERVIEW : KLÉSIA
KLÉSIA facilite l’engagement de ses salariés !
Permettre à ses collaborateurs, sur leur temps de travail, d’apporter leurs compétences à un projet de solidarité, c’est le principe du mécénat de compétences. Et l’apport de compétences à une association, c’est le cœur de notre activité. Le groupe KLÉSIA a mis en place avec notre appui un dispositif de ce type visant ses collaborateurs en fin de carrière. Retour d’expérience.
Une opportunité pour les salariés
KLÉSIA, groupe de protection sociale qui gère la retraite complémentaire des salariés du privé et propose des produits de complémentaire santé et prévoyance, c’est 3 000 collaborateurs… Le groupe montre sa volonté d’agir concrètement sur les grandes causes qu’il soutient.
« Nous avons souhaité mettre l’engagement individuel et la solidarité au cœur de l’entreprise à mission que nous sommes aujourd’hui », explique Florence Puig, directrice de l’engagement. C’est ainsi qu’a été mis en place le dispositif « Transition emploi/retraite solidaire », qui permet à ses salariés en fin de carrière de bénéficier d’un jour par semaine pour s’engager auprès d’une association, avec maintien de 100% de leur salaire par l’entreprise.
« C'est par pure curiosité que je me suis intéressée à un mail interne proposant des informations sur le mécénat de compétences, raconte Marilène Khudr, salariée du groupe. J'en avais vaguement entendu parler, mais je ne me sentais pas concernée car pour moi, mes compétences sont limitées - c'est-à-dire que je n'ai pas de compétences techniques en informatique ou en ressources humaines, en comptabilité, en gestion, en communication... - J'ai finalement cliqué. Le fait d'être rémunérée à 100 % y était pour beaucoup ! Et j'ai trouvé une très bonne réactivité de KLÉSIA qui m'a proposé un entretien avec Passerelles et Compétences.
Le rôle de Passerelles et Compétences est alors d’aider le salarié à s’engager auprès d’une association de solidarité sur une mission qui lui correspond. « Muriel Amar, passerelle bénévole, m'a donné confiance et m'a convaincue que tout le monde a des talents et des compétences, poursuit Marilène Khudr.
Une découverte du monde associatif
Dans le cas de Marilène, il s’agit d’une journée par semaine, à la Maison des Femmes à St Denis : « C'est une complète ouverture dans un milieu que je ne connaissais pas : le milieu médical dans un contexte de violences faites aux femmes. Sur le plan personnel, c'est un enrichissement et c'est surtout une façon d'aborder la retraite d'une manière plus sereine, car je peux encore apporter ma contribution.
Je n'ai aucune difficulté à faire face à mon activité professionnelle et à celle de l'association, ma responsable ayant adapté mon travail à mon activité à 80 %.
Cette démarche a un effet très positif sur moi car oui j'ai des compétences, que je peux mettre au service d'autres personnes. La retraite ne m'apparaît plus comme une fin en soi, mais comme le début d'une vie riche et complète que je vais vivre pleinement. » Marilène confie qu’elle envisage de poursuivre sa mission, en devenant bénévole pour la Maison des Femmes dès sa retraite !
Et bien sûr, du côté de l’association, l’action en mécénat de compétences apporte une aide bénévole bienvenue !
Pour en savoir plus sur ce dispositif :
Muriel AMAR